Des différents voyages, Paul a principalement été marqué par les États-Unis et le Japon  dans la perception et l’analyse des paysages, à des degrés divers.

Michigan, Etats-Unis

 

Membre du MSU Landscape Architecte Club ’13, un réseau d’architecte paysagiste du Michigan, il a participé brièvement à leur formation, ce qui lui a permis de découvrir l’approche américaine dans le diagnostic paysager et l’écoute des commanditaires, pour lesquels projets et constructions sont de style contemporain.

 

Vous pourrez découvrir ci-dessous un album photo de propriétés de la banlieue de Détroit,  où constructions et jardins sont d’influences très diverses, reflets de la société américaine.

 

 

A l’occasion de différentes ballades dans l’arrière pays de l’état du Michigan, Paul a également pu découvrir,admiratif, les immenses paysages naturels, composés de lacs et forêts humides. Ces ballades lui ont permis d’enrichir sa palette végétale à travers les atmosphères ressenties . En effet, l’observation des paysages naturels est une des meilleures sources d’inspiration pour la conception paysagère, où la végétation spontanée, soumises aux caprices de la nature, propose des associations de formes et de couleurs surprenantes.

 

simon

 

International College of Crafts and Arts, Toyama, Ouest du Japon

 

Le voyage le plus marquant en terme de découverte et d’apprentissage reste de loin le stage à l’école de paysage et d’architecture traditionnel de Toyama (ICCA).

Une formation pratique de 15 jours, avec les élèves japonais , comportant des visites  de vieux jardins de temples, mais aussi des missions de travail chez des clients particuliers, permet de mettre en pratique les technique de taille et d’aménagement apprises à l’école.

 » En immersion totale dans un pays culturellement très différent, et où l’art des jardins a une histoire millénaire, j’ai appris beaucoup auprès de vieux jardiniers japonais, dont le savoir et le savoir-faire sont impressionnants. L’apprentissage se déroule essentiellement par l’observation, et dans une grande humilité, que résume très bien la philosophie des paysagistes japonais : la perfection n’existe pas, chaque génération de jardinier tend à s’en rapprocher. Ainsi, le sens du détail poussé au maximum au fil des générations crée l’harmonie que l’on ressent lorsque l’on contemple les jardins japonais. J’ai été particulièrement sensible à cette approche, qui, depuis cette expérience, imprègne largement mon approche de paysagiste européen. »