Au fil des années, le jardin s’est embelli de multiples scénettes végétales, adaptées aux nombreux recoins de la vallée. Les massifs se recomposent et les idées s’affinent au gré de nouvelles lectures et rencontres, pour structurer la propriété progressivement.

De nouveaux projets voient le jour régulièrement, et les nouvelles espèces découvertes en pépinière trouvent une place dans le jardin pour observer leur développement et leur intérêt ornemental.

L’atmosphère humide de la vallée est aussi un terrain de développement favorable pour bon nombre de parasites, et le jardin se transforme périodiquement en laboratoire d’essai de traitement et fertilisation spécifique pour combattre les attaques, notamment sur buis, érable japonais, cornouiller…

Enfin, la composition de l’espace est aussi définie par un certain nombre de végétaux taillées dans un style contemporain, (karikomi, chaos de buis, chêne tétard revisité) où les techniques et type de taille sont choisis selon l’inspiration, d’autres sont l’occasion de mettre en pratique les méthodes apprises au Japon (érable, camellia). Parmi ces végétaux, certains sont de la végétation spontanée que le paysagiste cherche à intégrer dans ses compositions, gage d’une parfaite intégration des compositions végétales avec le paysage environnant.